ENRICO MACIAS
Variété Française
Le plus méditerranéen de nos chanteurs continue à brûler les planches. Il a toujours cette propension au plaisir le plus direct et un enthousiasme sincère ! En 2022 Enrico Macias fête 60 ans de carrière par deux concerts à l'Olympia. En 2023, il repartira en tournée pour être à nouveau en concert à Paris et en région.
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- Concerts
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FESTIVAL DE POUPET
Du 25 Juin 2025 au 18 Juillet 2025
Prochainement réservable 49.00 € THEATRE DE VERDURE A ST MALO DU BOIS (Saint Malo Du Bois)
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FESTIVAL DE POUPET
- Biographie
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A Constantine, alors que la fin de la guerre d'indépendance algérienne est proche, le maître en malouf (version locale de la musique arabo-andalouse) Cheikh Raymond est assassiné. Très vite, la population européenne et les judéo-arabes quittent la ville. Parmi eux, Gaston Ghrenassia, le futur Enrico Macias, jeune instituteur né en 1938. Ce dernier a été initié aux subtilités du malouf par “tonton” Raymond Leyris. Arrivé en France, Enrico devient une vedette populaire, et pas seulement auprès des rapatriés d'Algérie. S'il n'oublie pas son mentor, Enrico valorise ses talents de chanteur européen. Il réussit rapidement à s'imposer, surtout après avoir fait l'objet d'un reportage dans l'émission “Cinq colonnes à la Une” en 1962. Il chante la nostalgie de sa terre natale, les tubes s'enchaînent : “Les filles de mon pays”, “Paris, tu m'as pris dans tes bras”, “Les millionnaires du dimanche”, “Les gens du Nord” (...). La chaleur qui émane de toutes ses chansons aux tonalités orientales séduisent au-delà de la France, surtout quand son esprit bon enfant prend une autre dimension : il s'engage en effet pour la cause de la paix au Moyen-Orient. Plus le temps passe, plus ses racines le refont vibrer. A la fin des années quatre-vingt, le voilà invité par les vedettes du raï - il est très apprécié en Algérie alors qu'il est interdit d'antenne. Dix ans plus tard, il est l'heure pour lui de rendre un hommage à son maître Cheikh Raymond. C'est chose faite au Printemps de Bourges de 1999. Là, chacun constate que la joie de vivre d'Enrico gagne en intensité. Ce changement est dû à la puissance du malouf, genre musical très ancien, dont les Âœuvres maîtresses se transmettent depuis des siècles sans être transcrites. Du coup, chaque interprète apporte sa pierre à l'édifice, tout en en restant très respectueux. Enrico Macias le fait avec foi : au paradis des célestes musiciens, “Tonton” Raymond doit apprécier. Mais que peut-il bien ressentir à l'écoute de l'“Enrico experience”, disque sorti en 2000, qui présente un ensemble de remixs électroniques - l'un des bidouilleurs est Bill Laswell - des chansons de son élève ?