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KORN

KORN

Métal/Hard-Rock


Rythmes brisés, voix envoûtante mais rageuse, rien n'est définitif dans cette musique sans artifices et en évolution permanente. A voir.


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Biographie

Au début des années 90, en 1993 plus précisément, un petit groupe émerge d'une petite ville de Californie, Bakersfield, pour être encore plus précise. Issus de la fusion de deux groupes, Sex Art et LAPD, Jonathan (chant), David (batterie), Munky (guitare), Fieldy (basse) et Head (guitare) se réunissent et créent Korn. Plus que du gros son, on peut dire que Korn a apporté un véritable nouveau souffle à la scène heavy. En mélangeant diverses influences qui n'ont pas grand chose avoir entre elles comme le rap, le hard core, l'indus, voire même le funk des années 70, Korn a créé son identité propre en ne ressemblant à rien de connu. En 1994, Korn lâche telle une bombe leur premier album éponyme. La réaction ne se fait pas attendre et la galette se vend à plus d'un million d'exemplaires dans le monde. Personne ne peut oublier ces frissons ressentis à l'écoute des riffs de guitares aigus et entêtants qui font l'intro de « Blind », le premier morceau de l'album. Une paire de guitares à sept cordes ultra efficaces donc, mais aussi une basse martelée et vrombissante, une batterie aux arrangements hors du commun et une voix plaintive, vibrante, emplie d'émotions : voilà entre autre la force de Korn. Car l'autre atout du combo est sans nul doute une présence fulgurante sur scène. La puissance musicale et les textes de Jonathan qui transcrivent le malaise d'une partie de sa vie (parents brutaux, souffre-douleur à l'adolescence et un début de carrière comme médecin légiste ne peuvent que marquer !) deviennent emblématiques pour toute une génération de jeunes et de groupes. Une nouvelle scène naît découlant tout droit de l'influence Korn (Deftones, Limp Bizkit, Papa Roach, Hed P.E, etc...). Trois ans plus tard, « Life is peachy » sort dans les bacs. Directement propulsé disque de platine, le deuxième album du gang de Bakersfield utilise la même recette, et Korn se voit devenir l'ambassadeur de la marque Adidas. En 1998, Jonathan et les siens s'investissent dans plusieurs projets parallèles : l'organisation de leur propre festival néo-métal « The Family Values Tour » (avec Incubus, Rammstein, Orgy, etc.) d'une part, et la création de leur propre label « Elementree Records » et un programme internet hebdomadaire « KoRn TV », d'autre part. Le troisième album « Follow The Leader » en 99, va marquer la fin d'une époque. Korn est alors surmédiatisé. Diffusé en boucle sur MTV, gagnant des Awards à tout va, sponsorisés par Puma et remplissant des stades entiers, ils gagnent en popularité mais perdent en sincérité aux yeux de certains fans de la première heure. « Issues » le dernier album ne déroge pas à la règle. S'en suit un album surproduit qui marquera la fin de l'entente entre Korn et sa maison de disque Sony. "Untouchables" est cependant une réussite musicale, Korn trouvant un nouveau souffle dans un Metal un peu plus gothique. "Take a look in the Mirror" est donc un nouveau pas pour le quintet de Bakersfield. Censé annoncé du renouveau, ce sixième album est pourtant le moins réussi, Korn se contentant de ressasser ce qu'ils savent faire avec cependant moins de génie. Le septième et dernier album "See you on the other side" est quant à lui surprenant (enfin). Ayant perdu le mythique guitariste "Head" en route, Korn a composé un album au curieux mélange de pop et de métal avec une pointe d'electro. Même s'il est parfois difficile de faire le rapport entre le dernier et le premier album, Korn a su évolué avec son temps. La route empruntée dans "See you on the other side" promet de grands morceaux dans les albums futurs, lorsque ce mélange sera digéré par le désormais quatuor.

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Korn - Freak On a Leash Korn - Freak On a Leash




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