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LO JO

LO JO

Scène Française


Les Angevins explorent des sonorités de partout et cultivent une musique patchwork unique et pénétrée.


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Biographie

2012 est l'année du trentième anniversaire de Lo'Jo, et Cinema el Mundo est le treizième album. Ce nouveau disque de Lo'Jo est une projection de la vie sur grand écran. Une production singulière, marquante, avec une mise en sons subtile de Jean Lamoot (réalisateur d'albums de Noir Desir, Bashung) qui capture la lumière des mélodies, la chaleur des rythmes, la douceur des mots, toute une densité musicale et poétique...instruments et voix dressés vers un même idéal, avec de nombreux invités (Robert Wyatt, Vincent Segal, Ibrahim de Tinariwen etc...). Pas de la musique du monde mais un monde plein d'images, de couleurs, de sons et d'histoires. Tout est là : une femme nommée Lila qui s'en va avant l'aube, les mosquées qui font un collier au cou d'Alger, deux épaves dans le port de Buenos Aires, un mésange bleu est un instant de l'air, les dragons glissent sur les toits au dessus du marché de Vientiane, la smala en dreadlocks dans une passe d'Occitanie, la ruée des gens escortés au détour d'un quartier ... par une fière fanfare d'étoiles, la naissance de la vie et des temps. Lo'Jo culmine là au sommet de son art.   "Depuis 25 ans et quelques poussières d'étoiles, on aime Lo'Jo car ce groupe a ceci d'unique de n'avoir jamais vécu qu'au galop de sa propre monture, à l'écoute de son coeur et des pulsations de ses frères de l'ombre. Lo'Jo cultive les rencontres comme une condition nécessaire à son développement vital et artistique, allant à la recherche d'âmes soeurs partout en France et dans le monde, se (re)produisant là où le besoin de culture devient une urgence, dans le Sahara, pour les prisonniers des geôles françaises ou les peuples déplacés du Caucase. Entre 1982 et 1988, des années de tâtonnement, autour d'un collectif d'artistes sans plan de carrière, ont d'abord été nécessaires pour développer l'idée, dessiner une ligne de vie. Puis ce furent les années d'un apprentissage décisif des spectacles de rue avec la compagnie Jo Bithume entre 1988 et 1991. Au sortir de cette expérience, Lo'Jo décide de se concentrer sur son métier de créateur de musiques chantées, sans jamais rompre son lien vital avec les arts de la rue et du chapiteau. Entre 1990 et 2000, Lo'Jo tourne et enregistre régulièrement, avec un collectif de musiciens mouvant d'où se dégage petit à petit le noyau actuel du groupe : Denis Péan, âme - poète du collectif, parolier, chanteur et multi instrumentiste; Richard Bourreau aux trilles et aux arpèges magiques de violon depuis le début de l‘aventure; Nadia et Yamina Nid el Mourid aux ensorcellements vocaux et autres séductions de sax., de bambou... Kham Meslien qui relève le défi du groove sur toutes les prosodies les plus complexes de Denis, rejoint depuis Bazar Savant par Franck Vaillant aux feux d'artifices rythmiques; tous créateurs de musiques inspirées qui prennent nos âmes contre leurs hanches. La plasticité du groupe a donné des albums bigarrés, mêlant toutes les influences au gré des rencontres et  du cheminement musical de chacun : accents jazz, reggæ, rock, maloya, venus d'Orient, d'Afrique ou du bitume français... Les années 2000 - 2003 sont une étape à distinguer dans ce mouvement perpétuel qu'est le projet Lo'Jo : l'ancrage de plus en plus profond en Afrique, la découverte du Sahara et des musiques rebelles d'Outre Méditerranée donnent naissance au premier Festival au Désert. A la fête des vivants, au règne des choses imparfaites, nos amis nous reviennent des étoiles avec un album, Cosmophono, qui porte un nom hautement symbolique pour un groupe qui chante depuis toujours les cosmologies les plus sauvages et les beautés les plus délicates de la vie. Les amoureux du groupe vont retrouver tout ce qui fait de Lo'Jo une constellation sans pareille dans le cosmos musical : un orchestre extraordinaire de tous les sons du monde, de toutes les époques, naturels ou issus d'électroniques contrées; un trio vocal très magnifique ; un univers d'une poésie rugissante et consolante. Ceux qui ne connaissent pas Lo'Jo auront l'occasion d'entrer dans cette cosmogonie en marche avec l'album peut être le plus abouti du groupe. Jamais Lo'Jo n'avait réussi à ce point à trouver l'équilibre entre une inspiration débridée qui a donné des moments d'anthologie baroque et une unité d'inspiration qui a toujours couru d'un album à l'autre. Cosmophono a une couleur, un ton, une densité qui en fait sa singularité au sein de la foisonnante production de Lo'Jo. L'unité vient d'abord des textes qui nous embarquent tous dans le monde de Denis Péan - poète voyageur, coupeur de palabres, artisan de paraboles nerveuses : on s'embarque avec lui dans sa vie nocturne, on part avec lui sur l'océan, vers des terres indociles, on s'assoit avec lui au café de la marine pour voir un marin roux « danser tous les bons dieux de ses tempêtes »... L'unité est également sonore : une balance parfaite a été trouvée, grâce au travail des réalisateurs Philippe Tessier-Ducros et Pierre Fruchard, entre la richesse de l'instrumentation et une couleur générale obtenue à partir de la touche vocale de Lo'Jo et d'un sextuor qui arrive au point de l'alchimique incandescence musicale. Cosmophono met l'attention de l'auditeur toujours en alerte. C'est l'effet de chansons totalement abouties où jamais rien n'est laissé à la facilité, mais également d'un savant arrangement de l'album. Jamais deux chansons ne se suivent sans jouer sur un effet de contraste, de rythme, de timbre, de traitement vocal, et en même temps l'unité de ton fait que l'on glisse d'un morceau à l'autre sans pouvoir arrêter la lecture comme un enfant qui veut la suite de son histoire... et qui demande qu'on la lui relise tous les soirs. Cosmophono a une dimension addictive qui fait qu'à peine fini le dernier titre qui clôt l'album sur une note bouleversante («La Liberté ») , on a besoin de retourner à « Petit courage » qui l'ouvre ; une de ces chansons aux vertus consolantes pour nos âmes endolories. Et on repart pour une épopée vivante en 12 titres d'une incroyable égalité d'inspiration. Lo'Jo nous offre un bouquet d'étoiles, issu d'un Big bang qui a eu lieu il y a maintenant 25 ans et quelques rayonnements cosmiques. Puisse le bruissement de ces astres se frayer un chemin vers nos vies et les dorer d'une poussière de la nuit des temps." Alain Gabet

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